Non ! Ce n'est pas vraiment un poignard de cavalier irréductible,
il fait office de parure féminine.
il fait office de parure féminine.
Là où je vais, était un royaume…
Le vaste royaume de Nangqên
disparut en 1958, après 13 siècles d’existence, sans avoir reçu, le moindre
soutien des dirigeants de Lhassa auxquels il ne prêtait pas allégeance, ni du
jeune Dalaï-lama. Son dernier roi mourut lors de la Révolution culturelle.
Le royaume de Nangqên, celui des 25 tribus nomades, celui des guerriers khampas aux longs cheveux, était aussi celui de 72 monastères qui regroupaient plus de moines et de nonnes que partout ailleurs au Tibet. Sur le plateau, un seul monastère peut compter les moines par centaines quand ce n’est pas par milliers.
C’était encore le royaume d’un
cheval légendaire, agile dans les traîtres tourbières du plateau, avide de
gravir à la course les cols inaccessibles, un premier pur-sang né de
croisements savants bien avant les chevaux du Fergana ou d’Arabie. Dès
l’antiquité, le cheval de Nangqên prouve que les éleveurs du Tibet avaient des
dons pour la génétique.
Plus que ses petites oreilles,
ses sabots ovales témoignent de l’excellence de sa race. Mais c’est son
« large poitrail », apte à inspirer le moindre atome d’oxygène, qui
fait de lui le champion des altitudes.
Je réfléchis et je me vois :
si j’ai des chances d’être, moi aussi, champion des altitudes, ce ne sera pas
avec les mêmes atouts, à mon avis. Il me manque l’une de ces trois
caractéristiques. Laquelle ? Ben, euh… mes pieds ne sont pas
parfaitement ovales ! J'ambitionne prétentieusement, qu'au sujet du souffle, l'inspiration ne me manque pas encore...
Arrivée d'un groupe de cavalier pour la grande fête des nomades à Yushu
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